Espèce (chauve-souris) :chiens viverrins
Abstrait:
Alors que l'urbanisation expose la faune sauvage à de nouvelles conditions difficiles et à des pressions environnementales, les espèces présentant un degré élevé de plasticité comportementale sont considérées comme potentiellement capables de coloniser et de s'adapter aux environnements urbains. Cependant, les différences de comportement des populations qui peuplent les paysages urbains et suburbains posent des défis sans précédent aux méthodes traditionnelles de gestion de la faune sauvage, qui négligent souvent de prendre en compte les besoins d'une espèce ou d'atténuer les conflits homme-faune en raison des changements de comportement des espèces en réponse à une interférence humaine intensive. Ici, nous étudions les différences dans le domaine vital, l'activité journalière, les déplacements et le régime alimentaire des chiens viverrins (Nyctereutes procyonoides) entre les habitats des quartiers résidentiels et des parcs forestiers à Shanghai, en Chine. En utilisant les données de suivi GPS de 22 individus, nous constatons que le domaine vital des chiens viverrins dans les quartiers résidentiels (10,4 ± 8,8 ha) était 91,26 % plus petit que celui des parcs forestiers (119,6 ± 135,4 ha). Français Nous constatons également que les chiens viverrins des quartiers résidentiels présentaient des vitesses de déplacement nocturne significativement plus faibles (134,55 ± 50,68 m/h) par rapport à leurs homologues des parcs forestiers (263,22 ± 84,972 m/h). Une analyse de 528 échantillons fécaux a montré une consommation significativement plus élevée d'ingrédients provenant de l'alimentation humaine dans les quartiers résidentiels (χ2 = 4,691, P = 0,026), ce qui indique que les stratégies de recherche de nourriture des chiens viverrins urbains diffèrent de la population des parcs forestiers en raison de la présence de nourriture humaine jetée, de nourriture pour chats et de déchets humides dans les quartiers résidentiels. Sur la base de nos résultats, nous proposons une stratégie de gestion communautaire de la faune et suggérons de modifier la conception actuelle des quartiers résidentiels. Nos résultats soulignent l'importance des études sur le comportement des mammifères dans la gestion de la biodiversité urbaine et fournissent une base scientifique pour atténuer les conflits homme-faune en milieu urbain dans et au-delà de notre zone d'étude.
PUBLICATION DISPONIBLE À L'ADRESSE :
https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/ad7309

